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La Parole de Vie – 2P 1, 4 (12/10/2025 – 26/10/2025)
« … lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes
et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants
de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. »
Réflexion sur 2Pi 1, 4
« … lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes
et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez
participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui
existe dans le monde par la convoitise. »
Notre vie est courte ; elle n’est en substance qu’un temps d’épreuve, durant lequel notre éternité se décide. Cette éternité sera soit heureuse, soit malheureuse pour toujours. Un avenir malheureux – la ruine éternelle – attend ceux qui, dans une incrédulité orgueilleuse, rejettent le salut en Jésus-Christ. En Lui, Dieu nous a fait le plus grand don : que par Lui nous recevions une nouvelle nature ! Nous devons donc renoncer à cette nature contaminée par le péché originel et dont notre esprit humain est, pour ainsi dire, revêtu. De ce fait, notre être intérieur a été obscurci : notre intellect peine à reconnaître la vérité, notre volonté tend vers le mal et notre cœur est rempli d’un désir pervers qui s’unit à l’esprit du monde, poussant l’humanité vers la destruction temporelle et éternelle. Comment pouvons-nous échapper à cette destruction ? Nous devons, par la foi, accepter le Sauveur, Jésus-Christ. Alors, ce qui suit s’applique à nous : « À ceux qui l’ont accepté, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Ils sont nés, non de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (cf. Jn 1, 12).
Arrêtez-vous devant Dieu chaque fois que vous péchez
+Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi…
Si je ne pardonne pas, je ne peux pas être pardonné. Mais arrêtez ! Quand je pense à mes offenses envers les autres, que je ne prie pas pour eux, que je suis indifférent à leur salut, que je ne leur donne pas le bon exemple, que je prononce des paroles creuses ou pleines de colère, etc., je devrais leur demander pardon en esprit, ou parfois même en paroles. Je me sens coupable envers l’autre, et quand je réalise qu’il m’a aussi blessé, c’est comme un triomphe pour moi – j’ai une chance. Quelque chose pour quelque chose ! Si je parviens à pardonner, j’en assume le mérite et, en un sens, je triomphe de mon prochain. Alors je peux dire avec ferveur : « Notre Père, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés… ». Pardonne-nous à tous les deux, à moi et à celui qui m’a blessé.
Rendez grâce et comptez sur Dieu
Parfois, nous avons trop de travail, et pas de temps pour la prière. Mais si nous prenons cela en compte, si nous avons au moins un peu de temps pour la prière, nous essayons d’en tirer le meilleur parti. Cependant, nous devons penser aussi à Dieu qui est à l’œuvre : « Seigneur, ceci est pour Toi ». Simplement, nous devons compter sur Dieu dans tout ce que nous faisons. À moins que nous ne nous arrêtions, nous nous égarons. Mais si nous nous arrêtons, Dieu nous donne la lumière pour notre travail, pour ce qu’il y a à faire. Toutes les choses du Seigneur et toutes les inspirations divines sont nées à genoux. Si nous ne prions pas, nous ne recevons rien.
Avec Marie, en Marie et par Marie
La victoire commence par le nom de Jésus sur nos lèvres, mais ne peut pas être obtenue avant que la nature de Jésus-Christ ne soit dans nos cœurs. La question est: et comment cela peut-il se produire, et à travers qui ? Jésus possède deux natures: une divine et l’autre humaine, et ces deux natures sont unies sans division ni séparation. Il a assumé une nature humaine à travers la Vierge Marie, à travers son obéissance à la foi, à travers son « oui » à Dieu ! Comment est-ce arrivé ? Par l’Esprit Saint. Et ceci constitue la réponse pour nous aussi: la nature de Jésus peut être ancrée en nous par Marie et par le Saint-Esprit. Nous devons non seulement recevoir l’Esprit Saint comme les Apôtres le jour de la Pentecôte, mais nous devons aussi être guidés par le Saint-Esprit, marcher dans l’Esprit Saint, c’est-à-dire que nos esprits devraient être guidés par lui, afin que nous puissions avoir l’esprit de Jésus.










